• Roman - Une vie si convenable..

     

    Je me suis replongée dans le roman de Ruth Rendell : Une vie si convenable, que j'ai déjà lu il y a quelques années.

     

    Grace et Andrew, frère et sœur, se sont toujours bien entendus. Lorsqu'ils héritent de la maison de leur grand-mère, il leur paraît naturel d'y emménager ensemble. Mais quand le compagnon d'Andrew s'installe à son tour, la vie dans la maison tourne au conflit. 

    Pour échapper aux tensions, Grace, l'universitaire, se plonge dans un manuscrit du début du XXe siècle, jamais publié en raison de ses thèmes « subversifs ». 

    Grace, tout en enseignant dans une université, travaille sur une thèse : "les mères célibataires", trouvant les matériaux nécessaires à ses recherches dans la littérature anglaise. Andrew, quant à lui, travaille dans une maison d'édition et installe rapidement son amant, James, dans la maison de mamy. Il n'est pas nécessaire d'en dire davantage sur cette époque contemporaine, bien que Ruth Rendell y ait tricoté d'emblée une puissante intrigue entre les trois protagonistes, Andrew, Grace et James, qui aurait pu, à elle seule constituer un roman exceptionnel, si l'auteur n'avait pas décidé de ne lui dédier que 9 chapitres, avant d'y revenir brièvement à la fin du roman.

    Dans un roman d'une intelligence et d'une culture éblouissantes, Ruth Rendell dresse le constat historiquement étayé, accablant, du sort inhumain qui était réservé au début du siècle, aux mères de bâtards, enfants illégitimes.  

    Dans ce roman, comme dans les précédents, nous retrouvons une romancière engagée dans la lutte contre l'illétrisme , une femme qui défend activement les droits des femmes et des enfants. L'écriture de Ruth Rendell à la fois élégante et classique, son vocabulaire précis et riche sans être pédant servent son aptitude à analyser la plus infime des émotions ressenties par ses personnages.  

     

    Bon week end à tous.

     


    8 commentaires
  •  

     

    Paul Signac, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon.

    Il commence à peindre en 1882 à Montmartre  où il rencontre le père Tanguy), dans l'atelier de la rue Constance et se perfectionne seul sous l'influence des impressionnistes. Il se lie d'amitié avec les écrivains symbolistes, demande des conseils à Monet qui accepte de le rencontrer et dont il restera l'ami jusqu'à la mort du maître. Le jeune Signac participe au premier Salon des indépendants en 1884 avec deux toiles -   Il rencontre Georges Seurat qui expose Une baignade en 1884 à Asnières. Une constante de sa vie est le besoin d'évasion. 

     

    Le clocher de saint Tropez - 1896.

     

     

    Capo di Noli - 1898.

     

     

    La calanque - 1906.

     

    Signac travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irridiation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau 

     

     

    Le grand canal à Venise - 1905.

     

    Les Andelys - chateau Gaillard - 1921.

     

    Arles - la maison jaune où résida Van Gohh - 1933.

     

    Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1915. À partir de 1913, il séjourne régulièrement à Antibes avec sa seconde épouse qui est peintre également. En 1915 leur naît une fille, Ginette. Cette période est troublée pour Signac, car il vit très douloureusement la Première Guerre mondiale.

    En 1929, il commence une série d’aquarelles des ports de France. Ce projet l’oblige à visiter de nombreuses régions côtières. En 1930, il loue une maison de pêcheur à Barfleur, dans la rue Saint-Nicolas.

     

    Il meurt en 1935, à l'âge de 71 ans, d'une longue maladie. Il repose au cimetière du Père-Lachaise, division 67.

    Pour en savoir plus allez ICI.

     

     


    14 commentaires
  •  

    Pensées positives.

     

     

    Ne pas imposer sa vision du monde.

     

    Inutile de vouloir faire changer les gens "pour leur bien". En procédant ainsi, c'est notre vision du monde que l'on cherche à imposer.

    Pour prétendre faire le bonheur de quelqu'un, il faut avant toute chose l'accepter tel qu'il est.

    On peut faire des concessions, et ce n'est pas perdre la face devant l'autre...Tant pis si l'autre campe sur ses positions.

    On n'est pas plus faible quand on cède mais plus sage.

     

    Pensées positives.

    Extraits de Petite philosophie de la paix intérieure.

    Catherine Rambert.

    Bonne fin de semaine à tous.

     

     

     


    10 commentaires
  •  

     

    Paul Sérusier, né le 9 novembre 1864 à Paris, et mort le 7 octobre 1927 à Morlaix, est un peintre post-impressionniste français, associé au mouvement des nabis.

    En 1885, après avoir travaillé dans la société d'un ami de son père pendant une courte période, il entre à l'Académie Julian. D'un caractère agréable, il sympathise vite avec les étudiants et les professeurs. Son amitié avec Maurice Denis date de cette époque.

    Il passe l'été 1888 à la pension Gloanec de Pont-Aven, en Bretagne, ville qui attire alors beaucoup d'artistes français et étrangers. Là, son attention se porte sur un petit groupe d'artistes qui gravitent autour d'Émile Bernard et de Paul Gauguin. Il se rapproche d'eux et reçoit même une leçon gratuite de Paul Gauguin, lorsque ce dernier lui présente son Christ jaune. Gauguin encourage Sérusier à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures, vives, à ne pas hésiter à exagérer ses visions, et à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique.

     

     

    Louise la servante bretonne - 1890.

     

     

    Eve bretonne ou Mélancolie - 1890.

     

     

    Sérusier revient à Paris avec un petit tableau peint sous les directives de Gauguin, et le montre avec enthousiasme à ses compagnons, partageant ainsi ses nouvelles idées apprises de Gauguin. Le tableau est alors appelé Le Talisman. Des débats se développent entre lui et les autres étudiants. L'été 1889, Sérusier revient dans la région de Pont-Aven et s'installe au village du Pouldu, dans la petite auberge de Marie Henry, qui devient rapidement le foyer de l'École de Pont-Aven.

     

     

     

    La barrière fleurie - 1889.

     

     

     

    Ferme au Pouldu - 1890.

     

     

    Les laveuses - 1892..

     

     

     

    Le pardon de Notre Dame des Portes - 1894.

     

     

    La colline aux peupliers - 1907.

     

    Ses études tardives sur l'art égyptien, les primitifs italiens et les tapisseries du Moyen Âge le mènent à produire des œuvres décoratives.

    Sérusier enseigne régulièrement à l'Académie Ranson à Paris à partir de 1908.

    En 1921, il publie ABC de la peinture, un court traité dans lequel il développe une théorie des courbes et des formes simples, une théorie des couleurs et une méthode de recherche des couleurs sourdes. Il s'agit du mémoire de toutes ses recherches esthétiques.

     

     

     

    Paysage - 1912 - Musée d'Orsay.

     

    Sérusier s'éteint en 1927 à Morlaix. La revue L'Art et les Artistes publie à cette date un long article sur son œuvre.

     

    Pour en savoir plus allez ICI.

    Bonne fin de semaine à tous.

     

     

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  

     

     

    Voici le deuxième roman d'Elizabeth George que je relis..
    On s'attache facilement à ses personnages parce qu'elle leur donne corps et vie. Elle les décrit parfaitement et nous fait découvrir ce qui les motive, ce qui les guide ou ce qui les obsède. Et ceci est valable pour tous les personnages, les héros comme les rôles secondaires. de plus, nous visitons l'Angleterre, ses régions, ses villages, nous observons le quotidien de la population et ses rituels et découvrons la religion anglicane et ses ramifications...

    On s'attache a ces personnages auxquels elle donne vie..elle les décrit parfaitement et nous fait découvrir ce qui les motive...

    Cette fois ci avec "Mal d'enfant", le décor est planté dans le Lancashire, berceau de la sorcellerie en Angleterre et plus exactement dans le petit village de Winslough. Un petit village bien paisible dans lequel vont se marier Brendan Power et Rebecca Townley..Mais l'heure avance et le pasteur ne se présente  pas à l'église...la colère et l'impatience montent..

     

    Et roulement de tambour, rien ne va plus, le pasteur est retrouvé mort. Après une enquête un peu trop rapide de la part de la police locale, la mort serait due à un empoisonnement accidentel. Saint-James, légiste et ami du fameux inspecteur Linley de Scotland Yard, présent sur les lieux, n'en croit pas un mot et signale à son ami cette mort suspecte. Tous deux vont alors se mettre en quête du meurtrier, car pour eux il n'y a aucun doute là-dessus, et du véritable mobile...

    Une histoire qui se lit facilement d'autant que l'inspecteur Linley est accompagné par le pétulante Barbara Havers, sergent de son état...Les enfants sont au coeur de cette histoire, que ce soit ceux qu'on n'arrive pas à avoir, ceux qu'on a perdus, ceux qui sont là et qui causent de petits et gros soucis….

    Un roman à lire bien emmitouflé sous une couette, devant une cheminée qui flambe, un chocolat chaud à portée de main, car l'ambiance est sombre, froide, humide, voire glacée, tout comme le moral de plusieurs des protagonistes.

     

     

    Bonne fin de semaine à tous...

     

     


      


    11 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires